27 mai : Un décallage difficile...
Le programme de la matinée n’est pas très réjouissant : il nous faut avancer le rapport AFD (i.e. faire descendre de quelques centimètres la pile de documentation collectée et non lue, entreprise laborieuse et de longue haleine...) et écrire notre blog, qui souffre de quelque retard (l’auriez-vous remarqué?) L’ambiance studieuse fait sourire Céline, les demoiselles pianotant sur leurs ordinateurs. De son côté, Christophe se remet d’une nuit un peu difficile, malencontreusement agrémentée de piqures de moustique. Notres estomac se rappelant à notre dure condition humaine, nous finissons par décoller vers 13h, à la recherche d’un petit restau non loin de l’université. Chose dite, chose faite (la trouvaille étant facilitée par Céline qui connaît bien les environs!), nous voici embarqués dans l’un d’entre eux, assez familial. Parmi les mets exotiques, c’est l’occasion d’essayer une soupe sucrée et des beignets au potiron... en sus des traditionnels tofus, boeuf mariné, petits champignons ! Pour vous donner un ordre de grandeur, ce que nous nommerons un « remplissage de panse en bonne et due forme jusqu’à complète satiété » est possible à 4 pour 80 yuans, c’est à dire un peu moins de 8 euros. Vive la Chine, comme nous le fait remarquer Christophe J En sortant du restau, ô enfer ô damnation, Elodie constate avec effroi que sa merveilleuse tong-achetée-à-la-Réunion-et-réparée-en-Inde la lâche sans préavis aucun... deux options : 1. acheter à la va-vite une paire de chaussures dans le quartier avoisinant (en prenant le risque de chercher désespérement un marchand de chaussures et surtout celui qu’il n’y ait pas de pointure 40, alias Céline qui exhibe sa paire 39 avec un pouce d’orteil légèrement en dehors – NB: il faut le savoir, nous ne l’aurions pas deviné !), 2. faire un crochet par l’appartement pour troquer cette paire contre les chaussures de rando, les fidèles alliées du bagpacker. L’option retenue est la numéro 2, avant de partir à l’assaut de la ville.
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27 mai : Au palais de la confection...
Après avoir récupéré nos billets Shanghai-Pékin à l’autre bout de la ville (dans un quartier pour le moins peu touristique que nous aurions pu épargner à Céline !), nous voici au marché des tissus, dans le vieux Shangai. Quatre étages de tissus divers et variés, où l’on peut se faire faire des milliards de vêtements sur mesure. Chaque étage regorge d’échoppes, spécialisées en général dans un type de tissu (lin / coton), ou une catégorie de vêtements (costume pour homme / tailleurs femme / manteaux / chemises). Vous l’avez compris, il s’agit du paradis des occidentaux ! Premier étage : nous dévorons des yeux les différents modèles en touchant à peine (Blandine essaye tout de même un manteau : le genre d’article qui rentre facilement dans le sac pour la fin du voyage !). Deuxième étage : notre pudeur fait place à une frénésie commerciale. Elodie craque pour un pantalon en lin, « copie de l’original », et ressort héroïquement son modèle élimé et troué ayant un peu trop vécu les 4 mois précédents (commentaire subsidiaire : une mauvaise langue masculine lui aurait dit de jeter ledit pantalon en Inde... il sera prouvé en ce jour du 26 mai qu’il était tout à fait raisonné de garder ce tas de chiffon !). Blandine s’offre un modèle tailleur « Chanel » et des chemisiers sur mesure. Pour la petite anecdote, la qualité du tissu d’un chemisier en coton est liée à son épaisseur et donc, comme vous le devinez sûrement, à sa transparence. Le vendeur, qui sait mener sa barque, montre en passant ses doigts sous le tissu que celui-ci est d’une qualité irréprochable. C’est sans compter sur les talents de Blandine qui glisse adroitement un billet de 100 yuan (rouge et blanc, pour info) sous le tissu et que l’on voit naturellement bien plus par transparence ! Il s’agit d’expliquer à ce Chinois, de la gente masculine, que les sous-vêtements féminins ne sont en général pas d’une texture similaire à celle de la peau. Et Blandine de relever son t-shirt pour plaquer un bout de rouleau de tissu sur sa petite tenue (blanche, cela va de soi) et d’illustrer ses dires, le tout avec une synchronisation parfaite pour ne point choquer leur pudeur... Christophe, de son côté, s’offre un costume bleu marine : il n’y a pas à dire, le jeune homme est bien plus classe en costard !
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