Nous avons été publiées dans Libération marocain lundi dernier, et, tenez-vous bien, le journal nous commande une petite chronique régulière (tous les 15 jours) pour que nous fassions part de notre voyage, des projets que nous visitons et de nos rencontres. Merci Omar!

Non, vous ne connaîtrez pas encore tout de notre séjour marocain... mais assistez aux séances de rattrapage de Norvège et Espagne, pour lire nos aventures (dont vous savez qu'elles finissent bien, puisque nous les écrivons avec deux semaines de retard, quelque part sur ce globe saines et sauves!)!

Non seulement nous vous racontons notre journée d'hier sur le blog (oui, vous saurez un jour tout de nos séjours allemand et catalan et de nos derniers jours de Norvège !), mais nous voilà contactées par un éditeur pour étudier la possibilité d'éditer un livre décrivant les projets que nous avons la chance de visiter !

Youpie !

A oui, et puis tiens - il paraîtrait que le forum pour les élèves et les visiteurs intéressés par le kit pédagogique sera bientôt en ligne ... ayez l'oeil (quoique, on vous préviendra )!

Avec quelques articles norvégiens pour une fraîche mise en bouche.

Ne vous découragez pas des tarabisquitude de certaines phrases : sevrée d'internet, Blandine n'a pu s'empêcher de donner libre cours à ses mauvais penchants ...

Assurément, elle s'en fatiguera bien vite !

Bergen, 'la ville aux sept fjords et sept montagnes', était un des quatre grands ports de la ligue Hanséatique organisée par les marchands allemands pour commercer en mer du Nord. Leurs grandes maisons de bois entourant le petit port toujours en usage, les Bryggen aux façades colorées, ont été reconstruites en 1720 à l'identique, suite à un incendie qui ravagea ces quais de bois. Ville européenne de la culture en l'an 2000, c'était aussi celle de Grieg et Ole Bull.

Ingjald, étudiant en physique atomique, nous accueille ce WE avant de nous accompagner demain à une conférence sur les réacteurs nucléaires à base de thorium (note : les réacteurs actuels marchent à l'uranium).

2 heures moins 10 ... *

mais comment faire rentrer la caméra !
et où va-t-on mettre l'appareil photo?
et qui c'est qui prend la pharmacie ?
et où sont passés les billets Nairobi-Lahore en passant par Dar es Salaam et Mascate ?
et la moustiquaire, tu la ranges où?
un ou deux costumes?
pas de place pour les tongues ...
t'es folle, on va pas prendre le lonely pour l'Afrique du Sud?
hum - Les Mots et Les Choses, c'est écrit tout petit
mais Sartre, c'est encore mieux question rendement temps à lire/poids :-)
t'as téléchargé Adobe Première?
et mouise - elle est où la CB de l'assoce?
comment ça t'a pas acheté de Lariam ?

Dans 12h on est chez les Vikings : on vous en enverra tout plein de bises bien glacées !

* du matin, évidemment

Amusante association: la compensation de CO2 rapproche Blandine, Elodie et Tony ... Blair s'entend !
Audrey Pinson, journaliste au Point, s'est entretenue avec nous du choix que nous avons fait de compenser les plus de 35 tonnes de CO2 qui seront émises lors de notre voyage autour d'1.96 mondes, dans le cadre de son article reportage sur la compensation carbone. Au passage, jeunes entrepreneurs, c'est semble-t-il un créneau très porteur: la Banque Mondiale aurait mené une étude à ce sujet concluant que la compensation volontaire allait connaître un boom extraordinaire dans les années à venir. C'est d'ailleurs ce qu'a bien compris Climat Mundi, une toute jeune entreprise française qui vous propose de faire des cadeaux compensant (comme chez les Suédois ! dont parlait à Noël Libération).
Plusieurs associations sont aussi sur les rangs : GERES et Action Carbone en France.
PS: c'est vraiment pas cher, et on peut espérer que ça fasse une différence !
PPS : comment? 1. en aidant à la mise en place de projets de développement auprès de populations qui en ont besoin. Par exemple, les économies de bois de feu réalisées par la création d'une filière de fours à bois plus efficaces au Cambodge, au Darfour ou au Kenya ne permettent pas seulement de lutter contre l'effet de serre, mais limitent la déforestation, diminuent les temps de collecte souvent longs subis par enfants et femmes [permettant aux premiers d'aller à l'école et aux secondes de participer à la vie du village quand il ne s'agit tout simplement pas d'éviter de trop longues sorties dans des zones en guerre],  diminuent les effets néfastes d'une combustion partielle sur la santé [moins de fumées, moins de suies et donc moins de maladies pulmonaires et d'infections des yeux]. 2. en faisant savoir aux suiveurs d'opinion (politiques, industriels), par la mobilisation dont elle témoigne, que la limitation des émissions de carbone est une priorité pour nos sociétés.
PPS: bien sûr, il faudrait s'assurer que les fonds sont bien employés à ce à quoi ils sont promis. Des volontaires pour l'audit?
PPPS: pourquoi les différences de prix à la tonne? probablement parce qu'elle peut être valorisée au prix du carbone sur le marché d'échange de permis européen, ou au prix d'évitement lié aux coûts des projets mis en place - qui n'ont aucune raison d'être les mêmes puisque le premier ne concerne que certaines implantations industrielles en Europe (et seraient donc relatifs aux coûts d'évitement en Europe, si les quotas étaient ajustés en quantité limitante), et les seconds ont lieu dans des pays en voie de développement.

Le Lions club de Nay, ville des Pyrénées-Atlantiques, a décidé de nous aider pour l'hébergement. Dans les villes où nous n'avons pas de contact, les membres du Lions nous hébergeront au cours de notre périple. Un tel présent nous permet bien sûr d'alléger nos besoins budgétaires, mais a surtout l'immense valeur ajoutée de nous mieux faire connaître "de l'intérieur" les pays traversés. Merci à eux!