Les économies d'énergies - Le hammam marocain

à l'arrière d'un hammam de la banlieue de Marrakech, la réserve de bois qui permet d'en alimenter la chaudière. 5 000 bains publics traditionnels comme celui-ci équipent le Maroc. En se chauffant au bois, et de façon parfois peu économe, ils contribuent à appauvrir le couvert forestier. A gauche : les carcasses de vieux modèles de chaudières. Au centre : la porte de la chaufferie.

Mr El Attari, ingénieur du Centre marocain de Développement des Energies Renouvelables (CDER), nous fait part d'un projet visant à diviser par deux la consommation de bois de ces établissements : le remplacement des vieilles chaudières par un modèle plus économe. Derrière lui, le propriétaire du hammam visité et le fabricant de chaudières formé par le CDER confirment l'amélioration de performance observée.

La brochette d'acteurs qui a permis a projet de voir le jour entoure Elodie : de gauche à droite, le propriétaire du hammam, Mr El Attari, le fabricant de chaudières, et le gestionnaire associé du hammam. Autant d'individus qu'il a fallu convaincre, en surmontant leurs divergences d'intérêts économiques.

Les cendres de la chaudière sont récupérées pour servir d'engrais aux oliviers du jardin attenant.

Le modèle retenu dispose de deux compartiments, ce qui permet d'effectuer certaines opérations de maintenance sans avoir à interrompre le fonctionnement du hammam.

L'installation d'une grille de combustion facilite la pénétration de l'air dont l'apport peut être modulé par l'ouverture des clapets inférieurs. Ces innovations font une chaudière globalement moins coûteuse que les modèles traditionnels. Intéressant !