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Les énergies renouvelables - Forêts et charbon de bois
Les photos liées au chapitre
Kaolack, Sénégal. Midi, et pas un arbre sous lequel trouver une miette d'ombre.
Lamine Bodian est expert forestier. A Kaolack, au cœur du bassin arachidier, il travaille pour le PERACOD, le programme sénégalo-allemand pour la promotion de l'électrification rurale et l'approvisionnement durable en combustibles domestiques.
Lamine nous fait part des actions entreprises dans sa région pour améliorer l'accès des populations rurales sénégalaises aux services énergétiques, et protéger le couvert forestier dont la disparition accélère l'érosion des sols du Sahel. Ainsi de la diffusion de fours dits améliorés car à moindre consommation de combustible et meilleure efficacité de combustion.
Le four amélioré : un ustensile simple, produit localement, susceptible de réduire le nombre d'heures passées à la collecte du combustible, la dépense liée à son achat, le temps passé à cuisiner, et la quantité de fumées dans l'habitat. Sa diffusion dans les villages doit être accélérée au cours des prochaines années.
La formation des communautés rurales à des activités tant génératrices de revenu que protectrices de la forêt a eu des conséquences très positives sur l'environnement des villages qui en ont bénéficié : apiculture, culture de gomme arabique, de fruits du baobab (dont on fait la poudre de buy, ingrédient d'une boisson désaltérante) ou de plantes médicinales ont dynamisé l'économie locale. En photo : pour accroître les revenus tirés de la vente de ces produits, leur présentation a été soignée. Ainsi de ces pots de miel et flacons de poudre de buy, destinés à la clientèle des hôtels sénégalais.
Rien de tel que d'aller voir sur place comment tout cela marche !
Février 2007 - période sèche dans le Sahel. Savane brûlée par le soleil, arbres éparses et, parfois, un baobab solitaire. La « forêt » est ici peu dense.
Février 2007 - période sèche dans le Sahel. Savane brûlée par le soleil, arbres éparses et, parfois, un baobab solitaire. La « forêt » est ici peu dense.
Février 2007 - période sèche dans le Sahel. Savane brûlée par le soleil, arbres éparses et, parfois, un baobab solitaire. La « forêt » est ici peu dense.
De Kaolack à Nganda, le paysage est monotone. Parfois, un hameau, de rares habitations, quelques étables.
Après un étonnant voyage en taxi collectif jusque Kaolack, c'est à moto-taxi puis à bord d'un robuste pick-up que nous parcourrons les quelques kms de route et de piste qui nous séparent de Nganda.
Après avoir passé quinze ans aux Etats-Unis, Ousmane Cissé est revenu à Nganda. Il a mis au service de sa communauté ses talents linguistiques : il est aujourd'hui le correspondant local du PERACOD. Dans ces sacs, un combustible alternatif qui permet de réduire la consommation de bois à usage énergétique.
Ces cylindres à brûler sont faits de paille (combustible) et de boue (pour l'inertie thermique). Leur utilisation réduit le recours au bois et au charbon de bois pour les usages domestiques (essentiellement, cuisson des aliments).
Au programme du PERACOD, l'arboriculture. Ici, une plantation de papayers.
Ruches mises en place par le PERACOD. Dans tous les villages participants, deux apiculteurs ont été formés, chargés à leur tour de transmettre leur savoir.
Nous n'avons pas le temps d'aller jusqu'à la forêt, découvrir comment son rythme octa-annuel est pris en compte pour une exploitation raisonnable du bois qu'elle produit. Les champs communaux, eux, sont beaucoup plus près. Ousmane nous y emmène.
S'il nous semble éprouvant, le soleil n'est rien pour les enfants de Nganda qui ont décidé de nous accompagner.
Les plantes médicinales cultivées à Nganda ont la bonne idée de pousser pendant la saison sèche, quand toutes les autres cultures sont au repos. Introduites par le PERACOD, ces plantes (dont on admire la capacité à pousser dans le sable !) apportent un complément de revenu bienvenu à la communauté rurale.
Les plantes médicinales cultivées à Nganda ont la bonne idée de pousser pendant la saison sèche, quand toutes les autres cultures sont au repos. Introduites par le PERACOD, ces plantes (dont on admire la capacité à pousser dans le sable !) apportent un complément de revenu bienvenu à la communauté rurale.
Les plantes médicinales cultivées à Nganda ont la bonne idée de pousser pendant la saison sèche, quand toutes les autres cultures sont au repos. Introduites par le PERACOD, ces plantes (dont on admire la capacité à pousser dans le sable !) apportent un complément de revenu bienvenu à la communauté rurale.
Une coopérative a été mise en place à Nganda pour assurer la pérennité des projets lancés dans le cadre du PERACOD, et gérer les revenus qu'ils engendrent au profit de la communauté. Ici, ce sont les femmes qui tiennent les cordons de la bourse !
Les habitants de Nganda nous ont réservé un excellent accueil. Regrettant de ne parler ni comprendre le wolof, nous avons redécouvert que l'image est un excellent vecteur de communication : merci aux écrans des appareils photo numériques ! Et merci surtout à Ousmane pour ses efforts de traduction.
Les habitants de Nganda nous ont réservé un excellent accueil. Regrettant de ne parler ni comprendre le wolof, nous avons redécouvert que l'image est un excellent vecteur de communication : merci aux écrans des appareils photo numériques ! Et merci surtout à Ousmane pour ses efforts de traduction.
C'est l'heure du départ et celle d'un dernier au-revoir.
C'est l'heure du départ et celle d'un dernier au-revoir.
Une journée fatigante, et un retour vers Dakar qui promet de l'être encore plus - mais, c'est sûr, nous n'aurions manqué cette visite pour rien au monde ! ![]() |
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